(Micro critique flash)
Outre le premier volet qui gagne de ce fait d’office le statut de film "mémorable", je pense que nous avons là le meilleur épisode de la franchise (je n'avais pourtant pas DU TOUT envie de lui laisser une chance, la saga Transformers m'étant devenue indigeste dès le 2ème opus) et sa qualité principale ne tient peut-être qu’à un tout petit détail: le gentil est jaune, tous les autres robots (et ils ne sont pas nombreux) sont méchants. Du coup, on comprend ce qui se passe à l'écran et on n’a pas à se demander qui est qui dans les combats ou dans quel camps telle bouillie de métal se situe (il y a aussi une ou deux scènes d'Optimus Prime seul contre tous, leader Autobot avec un chara design assez unique et facilement identifiable, donc pareillement, ça reste visuellement lisible et compréhensible) ...
Mais il n’empêche que le film contient pas mal d’incohérences aussi, par exemple:
-Pourquoi dans la première scène sur leur planète d’origine, Bee se transforme en Corvette ou je ne sais quel modèle de caisse... Alors qu’il n’a jamais mis les pieds sur Terre? Et pourquoi y parlent-ils notre langue?
-Pourquoi Bee se tient les côtes après son tout premier combat sur Terre? C’est un humain ou une machine? Il a des organes? Il ressent la douleur ?
-Pourquoi y-a-t-il systématiquement une nana mécano de génie dans les transformers, capable de construire un bolide de A à Z avec des bouts d'allumettes alors que, #PatriarcatTime, j’en ai jamais croisé une capable de changer une roue toute seule dans la vraie vie?
-Pourquoi Optimus Prime et les autres Autobots semblent arriver sur Terre en 1987? Ça contredit complètement le premier film... montage maladroit car intercalé entre deux scènes qui se déroulent en 1987, ou réel anachronisme?
Bref, léger (pour une fois, ça ne se prend pas trop au sérieux), vaguement divertissant (le BumbleBee amnésique est plutôt drôle), une jeune actrice sympathique (sa relation avec le robot fonctionne) et une OST assez cool (Bon, c'est carrément devenu putassier en 2018 de prendre les 80's comme contexte, soyez sûrs que le prochain Wonder Woman va nous resservir la même soupe, mais ça reste efficace... Jusqu'à ce qu'on fasse overdose du concept et que le ringard devenu tendance redevienne ringard... Comme les zombies et les vampires, quoi!), évitez de trop réfléchir pour minimiser les erreurs système qui finissent en écrans bleus dans votre cervelle et Bumblebee fera le taff...