Burn Out est une bonne surprise. Yann Gozlan a tourné un film remarquable qui mélange plusieurs genres : polar, action, drame, romanesque... et heureusement , tout fonctionne parfaitement. La relation entre Tony et Leyla est émotionnelle, le complot autour de la drogue est efficace et crédible et le rythme parvient à divertir de la première minute à la dernière. De plus, le métrage sait s'ajuster parfaitement et au maximum aux 100 minutes qu'il s'est imparti, ce qui aide sans aucun doute, car il évite ainsi de perdre en efficacité en allongeant l'intrigue pour rien comme c'est si souvent le cas. Et que dire de François Civil, un excellent anti-héros, qui allie un physique spectaculaire à un talent qui permet au spectateur de s'identifier à Tony dès le début, puisqu'il est proche de nous et qu'on comprend son besoin d'aller du côté obscur de la loi avec sa moto (faites attention à la scène où il s'effondre dans le vestiaire, ou au dernier plan alors qu'il regarde la voiture de police arrêtée au carrefour). Il livre une interprétation qu'on ne risque pas de voir chez des acteurs de" Fast & Furious", par exemple. Une très agréable surprise.