C'est pas moi, c'est lui, réalisé par Pierre Richard et le mettant en vedette aux côtés d'Aldo Maccione, est une comédie qui repose sur un quiproquo classique : Pierre, le "nègre" d'un scénariste célèbre, est pris pour son patron et se retrouve à partir en Tunisie avec une star du cinéma italien.
Les points forts
Le Duo Comique :
- La confrontation entre la maladresse lunaire de Pierre Richard et l'exubérance latine et machiste d'Aldo Maccione est, par moments, très réussie et génère de bons gags. Leur alchimie est l'attraction principale du film.
L'Ambiance de l'Époque :
- Le film capture bien l'esprit des comédies françaises de la fin des années 70 / début des années 80, avec son rythme léger et ses décors exotiques (en Tunisie).
Vladimir Cosma :
- La musique est entraînante et typique du compositeur, ajoutant une touche de fantaisie agréable.
Les points faibles
Un Scénario en Dents de Scie :
- L'intrigue peine à maintenir un rythme constant. La première partie, qui installe le quiproquo, est efficace, mais la partie en Tunisie s'étire et devient par moments un peu poussive, tombant dans la facilité et les clichés.
Gags Inégaux :
- Si certaines scènes font mouche, d'autres peinent à déclencher le rire et semblent recyclées d'autres films de l'époque. On est loin de la folie inventive des meilleurs films de Richard.
Intérêt Limité :
- L'ensemble manque d'une véritable ambition narrative et se révèle être un simple vaudeville sans grande surprise, uniquement destiné à exploiter le potentiel du duo.
Conclusion
C'est pas moi, c'est lui est une comédie sympathique et inoffensive. Il offre de bons moments grâce à l'énergie de ses deux acteurs principaux, mais il souffre d'un scénario un peu paresseux qui ne parvient pas à transformer une bonne idée de départ en un classique mémorable. C'est un film qui se regarde sans déplaisir, mais qui s'oublie aussitôt. Idéal pour une soirée nostalgique, mais sans en attendre la folie d'un Grand Blond ou d'une Chèvre.