La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
90 j'aime
5
À Tanger, ville cosmopolite s'il en est, la communauté espagnole, arrivée en grande partie dans les années 30, s'est installée durablement dans la ville. L'héroïne de Rue Málaga est une descendante, qui a toujours vécu à Tanger et qui ne se verrait pas mourir ailleurs, même si l'espagnol est sa langue natale. Mais sa fille, qui vit à Madrid, a l'intention de vendre sa maison, malgré l'opposition farouche de sa mère. Maryam Touzani, dont les films font toujours preuve de sensibilité, de finesse et d'humour (Adam, Le bleu du caftan) et qui est elle-même native de Tanger, ne pouvait décemment rater le portrait haut en couleurs de cette vieille dame nostalgique que seul un bulldozer pourrait déloger, à moins que ce ne soit la volonté de son ingrate de fille. Le film débute de manière plutôt sobre, mais devient assez vite flamboyant, dès lors que les situations s'enchaînent et que son personnage principal montre sa détermination et son appétit de vivre et de profiter de tous les plaisirs de l'existence, malgré son âge avancé. Et Rue Málaga de devenir une comédie irrésistible, emportée par le tempérament de l'immense Carmen Maura, et une œuvre d'une tendresse infinie pour toute cette communauté espagnole en harmonie avec la population marocaine. Petit bijou d'écriture, le film n'a peut-être contre lui qu'un dénouement trop indécis.
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il y a 4 jours
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