Blanc comme neige.
Après une poignée d'oeuvres plus confidentielles, Atom Egoyan revient à un cinéma plus accessible, plus grand public, avec The Captive, présenté au festival de Cannes en 2014. S'articulant autour...
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le 11 févr. 2016
20 j'aime
1er film d'Atom Egoyan qu'il m'est donné de voir, Captives est un thriller centré sur la disparition d'une enfant dans un cadre enneigé, lourd et désolé à l'image des personnages qui constituent cette histoire. Malgré une intrigue très vite mise en place et un peu déroutante car le sort de Cassandra est rapidement fixé pour le spectateur alors que les parents, détruits, restent face aux interrogations qui les rongent, on reste embarqué dans cette histoire qui va confondre et malmener la chronologie des événements. Cette mise en scène ne semble d'ailleurs rien apporter à l'ensemble qui malgré de bons jeux d'acteurs ne réussit pas à nous prendre aux tripes au delà de la gravité de son sujet. Kevin Durand est remarquable dans la peau de ce monstre déguisé en être humain, Mireille Enos change de place après la série The Killing et sa prestation de mère brisée par la perte de son enfant est juste et, même Ryan Reynolds dans un registre autre que celui des blockbusters sympas et convaincant. Une scène ou deux sont touchantes et la pudeur visuelle du réalisateur face au sujet qu'il traite est à saluer. Certains plans dont celui de l'enlèvement sont réussis mais malgré tous ces atouts, si l'ennui ne pointe pas, on est sceptique face aux choix du scénario quant au déroulement de l'action. Des scènes semblent même totalement improbables et inutiles à mesure que l'on avance vers la conclusion. Un film déroutant, inégal qui a le mérite de parler d'un phénomène grave mais qui s'égare dans les personnages qu'il orchestre et l'histoire qu'il raconte.
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Créée
le 10 janv. 2017
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