Carrousel
5.4
Carrousel

Court-métrage d'animation de Jasmine Elsen (2020)

Critique extraite de la liste Annecy 2020, avec mon chat, avis croisés.


On dirait que j'ai effectivement bien fait de nourrir Gally, car Carrousel, si il n'est pas un coup de cœur pour autant, me plait bien.


Le décor, souvent cadré de très loin, donne une sensation d'immensité dans laquelle sont perdus les personnages. Cette femme qui promène ses escargots, tout d'abord à l'aise, commence à s'arracher des cheveux pour réparer ce qui ne va pas, en parallèle son moi intérieur les utilises pour se créer un bouclier, un bulle protectrice qu'elle ne va cesser d'épaissir.


Visuellement très épuré, Carrousel fourmille de petites idées qui fonctionnent bien : personnage qui a la forme de son environnement, running gag de la statue, toute l'affaire du journal... Sans être trop prétentieux il fait rire, pose des questions et créé de l'empathie.


L'avis de Gally : Une fois repue, elle s'approche de l'écran, attentive aux mouvements des protagonistes, comme si il s'agissait de mouches.
Traduction : " Tu vois bien qu'il fallait juste me nourrir ! Celui-là est rigolo, on dirait des petites bêtes qui s'agitent dans tous les sens pour ne pas trop réfléchir. En tout cas maintenant que j'ai mangé j'ai envie de jouer !"

ZayeBandini
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Liste de courts, pour arréter de les perdres et Annecy 2020, avec mon chat, avis croisés

Créée

le 21 juin 2020

Critique lue 98 fois

ZayeBandini

Écrit par

Critique lue 98 fois

Du même critique

Les Enfants de la mer
ZayeBandini
8

4°C jusqu'à l'infini

Encore un film d'animation qui ne va pas être distribué avec les bons arguments, lors de l'avant-première en guise de dossier de presse on nous donne le genre de brochures pour les enfants de...

le 7 juil. 2019

19 j'aime

Pierrot le Fou
ZayeBandini
10

Admettons donc.

Aujourd'hui Jean-Paul Belmondo est mort, et avec toute la tristesse que cette annonce m'a procuré, j'ai ressenti le besoin de revoir ce film. Pourquoi celui-ci je ne sais pas, peut-être parce que...

le 6 sept. 2021

8 j'aime

2

Le Détroit de la faim
ZayeBandini
9

À la croisée des films noirs de Kurosawa et des grands polars de Nomura, c'est dire...

Un immense oubli dans les classiques connus et reconnus du cinéma japonais, dans la droite lignée du Entre le ciel et l'enfer de Kurosawa, et augurant en un sens les immenses adaptations de Matsumoto...

le 2 août 2021

7 j'aime