L'intro fait un peu film à sketchs ou comment gérer un casino sans se faire entuber, l'intrigue met donc du temps à s'installer entravée en plus par le nombre de narrateurs. Ce fouillis fait partie intégrante du film et contribue à l'ambiance Vegas de l'époque.


L'utilisation intensive de la voix-off apporte les informations nécessaires à la compréhension de cet éco-système mafieux qui régie le casino et la diversité des narrateurs permet un éclairage avisé sur les coulisses du business. D'un côté on a le point de vue de Rosthein minutieux à l'extrême et de l'autre son ami mafieux qui ne peut pas s'empêcher de foutre le bordel.


Cette amitié contrariée donne des accents de tragédie antique à l'histoire et le nombre de trouvailles et de détails enrichissent ce scénario décousu. Tout ceci est magnifié par la patte Scorsese vintage qui maîtrise son sujet de bout en bout à des années lumières de ses réalisations récentes.

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le 12 nov. 2014

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archibal

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