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Les cloisons du fiel
Rien n’annonce, dans l’exposition de Casque d’or, la tragédie en sommeil. Echappée dans les guinguettes de la Belle Epoque, le film s’ouvre sur la Marne et ses plaisirs tous droits sortis des...
le 12 mars 2014
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Casque d'or par Kool-Fess
Triangle amoureux tragique dans le Belleville de la Belle Epoque. Le scénario tient parfaitement debout sur ses trois pieds : Serge Reggiani le héros moustachu, Simone Signoret la belle putain et l'infâme Leca mafieux aux fines moustaches. Les rebondissements existent mais ne sont pas au centre du film, ni la psychologisation ou la dissection minutieuse des sentiments. Au contraire, au cœur du film, ce sont ces silences entre SS et Sergio Manda. Le film déroule parallèlement la tragédie et l'histoire d'amour sans trop en expliciter ni l'une ni l'autre, l'une parce qu'on a déjà été au cinéma et qu'on sait où on va, l'autre parce qu'on a déjà été amoureux et qu'on sait ce que ça fait au cœur. Pas mal donc de laisser ça à voir en construisant sur le spectateur. J'adore aussi le cadre de la Belle Epoque, ses hauts-de-formes et ses guinguettes bath à Joinville. Impossible de s'ennuyer en 99 minutes.
Caméras et dialogues au poil, musique insupportable de flonflons fin XIXe (Temps des Cerises mis à part bien sûr).
7
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il y a 6 jours
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