Sibérie, Guyane, mais aussi Arménie. A la veille de l'été, le cinéma français nous fait voyager loin de nos frontières ce qui devrait clore le débat sur notre tendance hexagonale à ne soi-disant filmer que des cuisines et des chambres à coucher. Né en Arménie et excellent acteur français Serge Avédikian paie à son tour un tribut à ses origines (comme Robert Guédiguian en son temps). Au fin fond du Caucase, Celui qu'on attendait est une comédie bon enfant qui met le doigt gentiment sur quelques dérives locales (mafia, guerre larvée Azerbaïdjan/'Arménie) mais positive en célébrant l'amitié avec la France (en se moquant tendrement d'Aznavour) et l'aménité et la générosité (parfois intéressée) des autochtones. Le film manque de rythme et son scénario est des plus maigres mais ce Lost in Translation arménien diffuse un petit charme folklorique que l'on aura tendance à trouver plutôt charmant ne serait-ce que pour honorer le grand Patrick Chesnais que l'on a cependant vu plus tranchant par ailleurs. Mais le tournage a dû être fort convivial et amical, il est facile de le deviner. Ne pas oublier que le cognac arménien n'a pas grand chose à jalouser de son homologue français.

Cinephile-doux
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le 9 déc. 2016

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