La Croisière s̷'̷a̷m̷u̷s̷e̷ se chie dessus.

En février 2013, au beau milieu du golf du Mexique, le bateau de croisière Carnival Triumph a une avarie moteur. Un feu se déclare dans la salle des machines, causant l’arrêt total du navire en pleine mer. Sans électricité et surtout, sans toilette, ce sont plus de 4000 personnes qui se retrouvent à la dérive.

Long de 272m, le navire exploité par Carnival Cruise Line avait tout pour plaire à ses vacanciers (salle de spectacle et d’arcades, casino, piscine, toboggans et surtout buffet à volonté). Mais après seulement 3 jours en mer, le navire tombe en rade et les 4000 passagers (dont 1200 membres d’équipage) vont devoir prendre leur mal en patience.

Les heures défilent et les jours passent, le navire arrive finalement à bon port après 4 jours à la dérive. Pendant ce temps-là, les passagers ont dû apprendre à faire avec les moyens du bord

La Croisière s̷'̷a̷m̷u̷s̷e̷ se chie dessus.

A partir de là, la croisière devient un véritable cauchemar pour l’ensemble des passagers et des membres de l’équipage, contraint à pisser dans les douches et à chier dans des sacs en plastique. Mais le pire reste à venir, notamment quand les canalisations se sont retrouvées saturées, faisant déborder les douches et les wc, débordant dans les chambres et les coursives, imbibant les moquettes et les murs. La croisière vire à la cacastrophe et c’est ce que tente de nous faire vivre de l’intérieur James Ross, en donnant la parole aux témoins de cette histoire improbable (aussi bien des passagers que des membres de l’équipage). C’est d’ailleurs impressionnant de voir à quelle vitesse le bateau s’est mit à dépérir (l’absence de clim a contraint les passagers à sortir des matelas à même le pont, transformant le navire de croisière en bidonville.

Depuis cette catastrophe "fécale", le bateau de croisière s’est refait une santé (à plusieurs centaines de M$ et surtout, pour s‘éviter une mauvaise presse, il se fait désormais appeler Carnival Sunrise. L’avenir nous dira s’il connaîtra les mêmes avaries… ou pas.

Après ce film, promis, vous ne verrez plus jamais les lasagnes de la même manière

Poop Cruise (2025) fait partie d’une série de mini-documentaires ("Chaos d’anthologie", "Trainwreck" en VO) qui se regarde sans déplaisir mais qui reste très mineure au point qu’il s’oubliera aussitôt. Un sujet racoleur (et drôle) mais pas forcément intéressant, tant dans le fond que dans la forme.

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