Dans un Paris futuriste, une ségrégation forcée des classes sociale, l’oppression d’un état ultra sécuritaire, une intelligence artificielle démiurgique mettant la population sous surveillance omniprésente. La dystopie ne manque pas d’intérêt, sauf que Jimenez accumulant clichés et références, n’approfondit ni les enjeux politiques, ni la psychologie de ses personnages, au détriment d’une pléthore de scènes d’actions débridées. Les courses poursuites sont englouties dans les effets spéciaux technologiques et les dialogues, d’une pauvreté affligeante. Quant au twist final, il annule toute réflexion sur l’usage que les hommes font de l’IA. Nous sommes loin de l’univers de Laurent Gaudé et de ses questions existentielles et sociétales pertinentes.