Allez Cédric, pour le prochain on se dit que tu rebootes tout : exit les copains acteurs et actrices, et les histoires de flics en marge…
Eh oui, belle déception que Chien 51, que j’attendais beaucoup. Déception, parce qu’à part un monde dystopique dans lequel on croit plutôt bien, Cédric Jimenez s’enlise dans un film tout à fait manichéen, que j’ai l’impression d’avoir vu mille fois hier.
Je le disais plus haut, mais là, il y a vraiment erreur de casting. Ce besoin « d’entre-soi » a, je pense, fait beaucoup de mal au film. Lellouche, que j’aime beaucoup, nous refait finalement le même keuf que dans BAC Nord, sauf qu’ici, il échange des clopes contre du lait. Et Adèle Exarchopoulos en flic, ça ne fonctionne juste pas (on avait déjà des doutes après son apparition en flic dans Le Règne Animal).
Duris et Garrel sont littéralement anecdotiques, la faute à des personnages écrits sur un post-it.
Reste, étonnamment, Artus, qui malgré son peu de temps à l’écran, nous attrape tout de suite !
Sinon, j’avais la fin du film dès la première demi-heure, et ce Paris d’anticipation, qui aurait pu offrir de belles et originales choses à l’écran, est finalement peu, voire mal utilisé, si ce n’est pour une pseudo-critique de société un peu bateau…
Le moment n’était pas horrible, loin de là, mais c’était vraiment extrêmement moyen et normalement, Jimenez ne fait pas du moyen.
(Est-ce que je lui en veux de m’avoir recalé d’un casting pour son film ? Peut-être ????)