L’ambition du projet pouvait faire peur, mais Jimenez transforme (encore) l’essai. Ça fait plaisir de voir une prod française se frotter frontalement à la SF, sans mettre les gants. Rythmé et maîtrisé, le film convoque tour à tour le « Strange days » de Bigelow ou « Blade Runner ». Certes quelques clichés du genre y sont présents (le film se veut avant tout un divertissement), mais la fougue de la réal, l’interprétation parfaite de Lellouche/Exarchopoulos et son message politique emportent le tout.
On ne boude pas notre plaisir.