C’est grosso merdo une espèce de vengeance de la fille (une ado incroyable qui distribue des coups de pied au cul à une vitesse… incroyable) qui veut aider sa mère malade (?) victime de malfaiteurs très malfaisants. Le père, on ne sait pas ce qu’il fout, sauf qu’il revient à la fin, jouer du katana (il est japonais).
L’état de la narration ou de ce qui tient lieu de narration, de fil conducteur ou éventuellement de scénario dans ce film, est donc dans un état lamentable... Dire que c’est décousu et bâclé tient lieu de l’euphémisme très poli et indulgent… et encore. Heureusement que les scènes de baston sont là !
Telle une furie, la cocotte -un peu autiste sur les bords dans cette histoire à la mords-moi-le-noeud mais on s’en fout- fait des triples saltos arrière avec vrille inversée qui se terminent par des coups de latte, des coups de genou ou des coups de coude ! et tout cela avec une aisance et une vitesse, une virtuosité… incroyables.
Hélas, le montage est parfois un peu trop cut et/ou un peu trop zoomé, ce qui nuit évidemment au visionnage de ces morceaux de bravoure. Des ralentis fort bien faits viennent de temps en temps nous rasséréner, cependant. Enfin, ce n’est pas forcément la faute du film mais tout de même, le doublage français est à chier ! c’est bien sûr extrêmement rare mais ça peut (encore) arriver un doublage pareil, c’est dingue !