Techniquement plus aboutie que le premier, cette suite est un régale. Ce qu'on perd en suspens avec ici l'omniprésence de Chucky, on le gagne en actions et péripéties. Le scénario jouant sur le traumatisme de Andy multiplie en effet les scènes de poursuite et de mise à morts toujours plus ambitieuses et spectaculaires. L'imagination destructrice de Chucky prend son envole tant sa violence est graphique et inventive. L'animatronique de la poupée possédée est criant de réalisme tant les effets sont réussis. Les décors variés sont également plus impressionnants. Le premiers rôles masculin et féminin sont impeccables. Enfin, la musique a aussi quelques bonnes fulgurances suscitant une pointe de suspens.