Cocaine Godmother
4.5
Cocaine Godmother

Téléfilm de Guillermo Navarro (2018)

Rohlala, pauvre Catherine : mais comment s'est-elle retrouvée dans un tel projet ? Même Travolta ne fait pas des choix aussi naze. C'est aussi marrant de constater que le réalisateur de ce navet a beaucoup bossé avec Del Torro, non pas que je sois un fan de ce dernier, mais le style de Guillermo Navarro n' a pas grand chose à voir.


L'intrigue est super naze : on est dans du biopic pur jus, avec construction très décousue, reconstitution de faits avec un surplus de drama. On s'emmerde parce qu'on ne vit pas les événements, les conflits sont amenés d'un coup et résolus d'un coup, il n'y a pas beaucoup de liens avec ce qui suit ni ce qui précède. Les personnages apparaissent comme des grosses caricatures à peine exploitées ; en soi je suis pour l'utilisation de caricature, ça permet d'aller au plus vite lors de l'exposition, mais il faut faire quelque chose de ces personnages... ici, les auteurs n'en font rien ! Pire on dirait qu'ils essaient de choquer... du coup certaines décisions des personnages paraissent gratuits ou faciles alors que ça aurait pu être le moyen d'approfondir leur psychologie.


La mise en scène est digne d'un téléfilm (ha ben c'est un film réalisé pour la télé, ceci explique cela); on trouve quelques plans sympas, mais c'est pas très intéressant visuellement. Le découpage est juste correcte, le montage trop expéditif (comme le scénario). Les acteurs sont mauvais : forcément, ils doivent jongler avec des scènes, des dialogues décousus. Le pire revient à Zeta-Jones qui mériterait amplement une nomination aux razzie... elle surjoue dans tous ses plans... et la montrer moche ne suffit pas à en faire une bonne actrice.


Bref, c'était nul.

Fatpooper
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le 12 janv. 2019

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Fatpooper

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