Le film se pose là en matière de scènes de petits truands de bas-étage et en grandes litanies de dialogues ciselés.
Sur fond de crise financière, il est un récit avant tout politique, comme une radiographie des USA à un moment charnière (2008, crise financière et arrivée d'Obama) à travers ce qui se fait de pire : les truands. Eux aussi connaissent la crise. Le film s'attarde notamment dans des recoins de ville désertés.
Mais une fois ce cadre politique posé, faut avouer que le film est quelque peu ennuyeux. Certes le casting est fabuleux, mais les blablas sont très nombreux et le scénario est quasi inexistant. On n'est pas chez Scorsese. J'ai somnolé à certains moments.
Sans compter que le film verse parfois dans le trop esthétisant à la Guy Ritchie et c'est pas forcément le mieux vu le propos. Heureusement c'est un travers peu emprunté.
Au final l'oeuvre trouvera surtout sa force dans la punchline ultime et sans espoir balancée à la face des spectateurs, et nous questionnera sur la nécessité d'un second visionnage.
Wayne
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le 22 déc. 2012

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Wayne

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