Fantasme de dark fantasy pour tout rôliste de plus de 40 ans, Conan est l’œuvre qui a su, à une époque où cela était encore plus mal vu qu’aujourd’hui, populariser la fantasy au cinéma et inspirer de nombreuses œuvres après elle.
Ode à l’aventure et à la contemplation dans son jus, avec un James Earl Jones impérial et effrayant, et un Schwarzy parfois en roue libre — mais qu’on excuse volontiers puisqu’il s’agit de l’un de ses premiers grands rôles à l’écran.
La bande-son, orchestrée par Basil Poledouris, est un véritable régal pour les oreilles et offre à l’œuvre son atmosphère grandiose et théâtrale.
Une expérience organique, boueuse et transpirante, dans laquelle on se sent happé, investi et imprégné dans tous les sens du terme.
La meilleure adaptation des écrits de Howard, et même supérieure à son matériau de base en termes de propos et de cohérence !