A travers le générique, Joe Carnahan cherche à retrouver l'esprit des polars et des séries américaines des années 70/80. En plus, avec à l'affiche, Frank Grillo et Gerard Butler, je me doutais qu'on allait pas être dans de la grande poésie.
Copshop est en fait un huis-clos dans un commissariat de police. Un peu comme Assaut de Carpenter. Deux types coincés à l'intérieur, des méchants qui veulent rentrer. Et ça canarde.
Dans Copshop, c'est un peu plus nuancé. Les gentils policiers ne sont pas forcément ce qu'ils sont et pareil pour les truands. Il y a bien un psychopathe qui reste un psychopathe mais bon le tueur à gages et l'escroc placés en cellule ont un peu plus d'humanité...tout en ne perdant pas de vue ce qui les a amené là.
Tout ce joli petit monde va cohabiter dans un joyeux bain de sang. C'est bourrin, drôle et c'est idéal comme petit thriller du samedi soir.