Sorti quelques semaines après le vertigineux «Seven» à côté duquel il a fait pâle figure, ce polar à suspense utilisant comme ressort dramatique essentiel le filon archi usé du serial killer, vaut surtout par son petit côté féministe bienvenu et l’utilisation à contre-emploi de ses deux comédiennes principales. L’intrigue, assez bien troussée, lorgne certes du côté de Hitchcock ou du «Silence des agneaux», mais coups de théâtres et rebondissements constants font aisément passer le manque d’originalité flagrant de l’entreprise.