Crimson peak: le mouton noir des fans de Del Toro

Allez on commence les critiques avec ce film, qui se place dans les moins aimés de la filmographie de Del Toro... Bon, je ne vais pas être parfaitement juste, puisque j'ai étais pris, que dis-je, arraché de mon fauteuil de cinéma par la beauté et le détail des décors... On sait que Del Toro se fait plaisir avec ses décors, mais la, quel claque !


La demeure de Crimson Peak, délabrer et s'écroulant sur elle même recèle de détail comme des coulés d'argile rouge sur le coin de l'image, de ses papillons mourants (et non, ce ne sont pas des feuilles) et tombant dans le hall, du glauque qui ressort de la "cave"... Non seulement Del Toro se fait plaisir, mais affiche aussi clairement plein de clin d’œil à ses précédents films ou encore, à sa propre demeure (le singe de Thomas est un véritable jouet appartenant a Guillermo). C'est LE film de Guillermo, son bébé... et c'est peut être ce côté trop personnel qui fait tache.


Déjà, remettons les choses aux points, tout ceux et celles qui ont jugés le film comme un film d'horreur => Go revoir le film ! Même Del Toro l'a dit ! Ce n'est pas un film d'horreur, ce n'est pas parce qu'il y a des fantômes que ça va taper dans du paranormal activity (vomi), ce film est un film romantique... Plus exactement gothique romantique !


L'histoire d'amour entre


une jeune femme possédant un don pour voir les morts (du moins, que ceux qui concerne son histoire) et d'un héritié manipulé par sa sœur possessive...


Ouais, Pas de gros robot qui tache, ni de démon sortant du vide cosmique, Del Toro a voulu sortir de ses derniers films et proposés quelque chose de neuf.


L'intrigue reste simple et se suit sans problème si on aime un minimum les films de Del Toro, c'est pas transcendant cela dit et on se retrouve vite à deviner le fin mot de l'histoire ! Artistiquement, je ne reviendrais pas dessus, mais le film est une claque niveau décors et on retrouve l'amour du réal pour les filtres jaune/bleu...


Pour une critique plus abouti, je vais surement revoir le film et même si pour beaucoup il n'est pas exceptionnelle, ce film contient néanmoins une très forte personnalité... Mais peut être trop proche de celle de Del Toro, tout en arrivant pas à marquer le spectateur à cause de ce côté personnel.

Bahakell
8
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le 20 oct. 2015

Critique lue 176 fois

Bahakell

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