Seulement 2 ans aprés la sortie du livre, le film sort dans les salles. Et si aujourd'hui on nous balancerait un Saint-Bernard en CGI, à l'époque, c'est bel et bien un vrai Saint Bernard qui est dressé pour les besoins du film ! C'est d'ailleurs Lewis Teague, qui sort tout juste d'un film où il dirigeait... un alligator, qui réalise celui ci. Et on peu dire qu'il assure. En 1H30, il parvient globalement à caser tous les sujets du livre (la cellule familiale en crise, le Saint Bernard enragé...) et sait lesquelles faire passer au second plan. Ainsi, la famille du garagiste Joe Camber est à peine évoqué, tout comme la trajectoire professionnel du pére.
Pour autant, le réalisateur prend le temps de poser les personnages et les intérêt de chacun avant d'entamer l'attaque du chien. Et celui-ci est bel et bien le meilleur acteur d'un film fréquenté essentiellement par des (bons) inconnus si on excepte Dee Wallace (La maman dans E.T. !). En effet, il parvient à montrer cette rage intérieur, et sa douleur réelle !
Un excellente film et une adaptation quasi parfaite mais il faut tout de même mentionner une fin différente, bien plus optimiste que celle du livre. une fin d'ailleurs validé par Stephen King qui a regretté de l'avoir écrite différemment. Un film à voir donc !