Les Mizéroïdes.
Je ne sais pas pourquoi, sûrement la faute à un kebab pas net, mais dans les années 80, on était tous un peu méchant. On souhaitait du mal à tout le monde, on traînait en bande en se faisant appeler...
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le 29 mars 2014
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9
Dans un monde post-apo, un guide déchiré par son passé emmène une cyborg jusqu'à la civilisation, afin qu'elle diffuse le remède contre tous les maux de l'humanité au monde entier. Mais un gang cherche à les empêcher d'atteindre leur but.
Voilà un pitch qu'il est classique. Mais qui pourrait quand même être efficace, pas vrai ?
Et ben là, y a rien qui marche, c'est un réel bonheur de nanardeur. Les décors sont trop verts pour qu'on croie une seule seconde à ce monde "post-apo". Les personnages sont des archétypes sur pattes : le héros déchiré à cause d'une vieille blessure dont il ne se remet pas ; la jeunette qui s'accroche à ses basques pleine d'espoir ; la cyborg moins expressive qu'une cloche à fromage et plus potiche que Jacqueline Maillan (cf la pièce du même nom). Et le méchant... Vincent Klynne, son acteur, roule des yeux, ricane comme un demeuré, en fait des maxicaisses...
Le scénario oppose Gibson, qui veut mener la cyborg en lieu sûr, à Fender, qui veut l'en empêcher. Pourquoi ? PARCE QUE ! Les noms des personnages, trop ouvertement liés au monde de la musique, les motivations du méchant désertées par la logique, le jeu simpliste des acteurs... On se dit pendant le visionnage que tout cela ne va nulle part, n'est qu'un prétexte aux scènes de combat. Mais rien, je vous assure, rien n'a jamais préparé aucun spectateur au visionnage des affrontements entre Van Damme et Klynne : on a réellement l'impression de voir deux bovins se pousser mutuellement, tant les beuglements, râles et cris débiles poussent les potards au maximum.
Cerise (pourrie) sur le gâteau (de matière fécale), la fin est expédiée en deux ou trois minutes.
Ce film a été réalisé par un des pires (meilleurs ?) tâcherons du cinéma d'action/sci-fi, son altesse Albert Pyun, dont on apprécie beaucoup le kitsch et la simplicité des films. Et c'est peut-être le couronnement de son œuvre : pas un seul élément du film n'est réussi. Des acteurs en roue libre qui en font trop ou pas assez, des personnages aux motivations simplistes voire binaires, des bagarres assez bien chorégraphiées mais trop nombreuses pour être justifiée par le scénario ou pour tenir en haleine, des costumes trouvés à la Foirfouille de Sagemines (formule empruntée à Nanarland), des décors naturels trop naturels, un scénario famélique et si peu fouillé, des clichés posés au hasard...
Un grand, un très grand moment de rigolade.
Créée
le 17 sept. 2025
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