Je craignais un truc misérabiliste, mais ça se regarde.


Les conflits sont présents ; pas aussi nombreux qu'espéré, mais ils sont bien là. L'auteur fait l'impasse sur la rééducation, se concentre sur le deuil du corps, mais aussi la reconstruction, notamment par les liens familiaux et professionnels. Ce n'est clairement pas assez développés, c'est très convenu, mais quelques détails permettent de relativiser sur cette victoire un peu facile. Si l'auteur parvient à éviter le piège du misérabilisme, par contre il y va à fond niveau émotions, et il faut bien admettre que ça marche la plupart du temps, même si ça reste excessif dans l'ensemble. Les personnages secondaires ne sont pas assez exploités, c'est un peu dommage.


La mise en scène est efficace : la photographie est correcte, le style un peu brut, pas médical mais presque fonctionne, le découpage est efficace, le montage est rythmé. Les acteurs font du boulot. La BO est un peu envahissante par moment mais reste écoutable.


Bref, ça se regarde.

Fatpooper
6
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le 23 mars 2020

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Fatpooper

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