On me promettait des larmes, de l'émotion, un choc visuel et auditif. A la place, un film lourd, sans grâce ni subtilité. On suit dans Dancer in the dark l'histoire de Selma, mère dévouée qui est en train de devenir aveugle et se bat pour éviter que son fils subisse le même sort. Une trame principale alléchante, donc, mais à laquelle s'additionnent des événements terribles et bien vite grotesques. Pour protéger son pécule, l'ouvrière commet l'irréparable et se retrouve, à raison, sous les barreaux, condamnée à mort. Faisant passer son fils avant tout, elle choisit de ne pas faire appel à un avocat pouvant la sauver, afin de conserver l'argent en vue de l'opération de son fils. Une noble action? Oui, si ce n'est que le film rend tout ça absurde, faisant passer Selma pour une idiote illuminée. Là où la musique aurait dû charmer et envouter le spectateur, c'est un échec. L'univers de Bjork ne m'a absolument pas séduite, et seule la performance d'actrice de cette jeune chanteuse vaut, selon moi, les quatre étoiles que j'ai accordées au film.
Museriver
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le 2 oct. 2010

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