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L'avantage de la filmo pléthorique de Sidney Lumet, c'est qu'il en reste toujours un quelque part qu'on n'a pas vu. Manque de bol, Night falls on Manhattan n'est pas parmi ses meilleurs... Et malgré des similitudes sur le thème, on est loin de l'exercice exhaustif et de l'immersion totale des trois heures de Prince of the city.
Ici, les liens de parenté entre les protagonistes donnent droit à quelques scènes un peu trop pathos. La romance plaquée sur l'intrigue est de trop. Et l'idée du jeune premier qui monte très vite très haut, pour mieux se désillusionner une fois arrivé au sommet, est une figure de style un peu trop convoquée pour surprendre.
Ce n'est pas inintéressant. Et même un peu inattendu au départ. La descente de police qui débute le film est facilement la plus calamiteuse de l'histoire des forces de l'ordre au cinéma. Le film prend un malin plaisir à mettre en scène des acteurs de la justice plus cyniques les uns que les autres. Et le côté pas du tout politiquement correct de la première moitié est plutôt sympa à suivre. Malheureusement, le film devient trop bavard et surtout trop prévisible dans sa seconde partie.
Mais comme de toute façon un film moyen de Sidney Lumet, c'est toujours mieux qu'un film réussi ailleurs, ça reste intéressant malgré tout.
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Créée
le 15 août 2025
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