Ce n'est pas désagréable mais cette adaptation d'une série de romans pour adolescents est trop proche de Le Labyrinthe, Hunger Games ou Divergente. Et pour les pouvoirs spéciaux (souffler du feu, déplacer des objets, créer des arcs électriques), c'est du X-Men mais là aussi du X-Men pour ados.
Parfois spectaculaire (l'attaque du camp, la course-poursuite avec la Ligue et la chasseuse de primes), Darkest Minds Rébellion pose bien les bases d'un univers où chaque faction semble suivre ses intérêts et est persuadée de faire le bien. La jeune Ruby confrontée à la perte de sa famille va devoir en trouver une autre, accepter ce qu'elle est, lutter contre son attirance envers Liam, contrecarrer les projets du gouvernement où les adultes sont la véritable menace (ça m'a d'ailleurs fait penser à Autre-Monde de Chattam).
Échec au box-office oblige, on n'en saura pas plus. On ne pourra pas la voir évoluer ni ce que deviennent Liam, Chubs, sa rivalité avec le fils du président, pour qui elle va travailler. C'est un peu frustrant. Après une si longue présentation des enjeux.