Car malgré une histoire qui ne révolutionnera certes pas le genre, cette dernière est flinguée en l'espace de quelques minutes. Une femme qui tente d'en délivrer une de ceux qui la retiennent en captivité n'a rien de super original comme trame, et on en demande pas forcément au genre, tant qu'il se montre efficace, et pourtant, malgré un casting qui assure sa partie et un cadre enneigé restreint aussi froid qu'austère, bah le reste est rapidement aux fraises, enfilant les invraisemblances et des réactions imbéciles comme des perles, n'hésitant pas à aller du plus grossier (et que je te monte une cabane de pêcheur en 1h de temps en ayant bien tout dû trainer au milieu d'un lac à 800m de ma caisse en rade, évidemment) au plus débile (et que je t'écris sur la buée de la vitre sans effacer pour bien que tout le monde ait le message, otage comme kidnappeurs, ah pis des fois que ces derniers passent à côté sans voir, je vais faire tomber un moufle au milieu de la cour bien en vue, oups), et sans répit. Et malgré de bonnes intentions à la réal, le scénario est hélas paresseux, mais surtout débile, se contentant d'utiliser de ficelles usitées jusqu'à la trame, le thriller se métamorphosant involontairement en pastiche du genre. Dommage, car avec un soupçon d'envie ou d'idées à l'écriture, Dead of winter aurait pu être un petit survival enneigé sympa à défaut d'originalité car niveau mise en scène, c'était au rendez-vous.