Un ersatz du "Paris-Dakar" en plus bourrin, avec des greluches et des caïds faussement badass.

Le détenu Carl Lucas (alias "Frankenstein") a déjà remporté 4 victoires et il ne lui reste plus qu’une course à gagner pour pouvoir retrouver la liberté. Mais les choses vont se corser lorsqu’il va devoir pour la première fois se lancer dans une course automobile en plein désert…


On prend les mêmes et on recommence. Voilà ce que nous réserve Death Race 3 : Inferno (2013) qui est la suite directe du précédent opus et dont l’intrigue se situe avant le premier volet (vous suivez toujours ?). On retrouve à nouveau l'allemand Roel Reiné aux commandes, ainsi que les mêmes acteurs principaux dans un énième DTV low-cost à nouveau tourné en Afrique du Sud.


Le scénario s’avère toujours aussi con et semble avoir été torché dans la précipitation. Bien évidemment, ça n’est absolument pas la distribution qui sauvera le film du naufrage, entre l’inexpressif Luke Goss, Danny Trejo qui cachetonne


(il n’est pas venu pour rien, il a droit à une turlutte),


Dougray Scott qui cabotine en bad guy (en nous rejouant son vilain dans Mission: Impossible 2 - 2000), sans oublier la potiche Tanit Phoenix (qui ne sert à rien d’autre que de nous mettre sous le nez son opulente poitrine pendant tout le film).


La principale différence qui en ressort ici (par rapport au précédent film), c’est son côté "stock car". Cette fois-ci, les pilotes ne se tirent plus dessus comme des bourrins, ils se rentrent dedans ! On se retrouve devant une sorte de "Paris-Dakar" faussement badasse avec des bagnoles qui s’explosent les unes contre les autres.


Sans la moindre surprise, le film s’avère totalement dénué du moindre intérêt, bis repetita toujours aussi laid et mauvais…


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


La franchise au complet :
La Course à la mort de l'an 2000 (1975) ★★★☆
Course à la mort (2008) ★☆☆☆
Death Race 2 (2010) ★☆☆☆
Death Race 3 : Inferno (2013) ☆☆☆☆
La Course à la mort de l'an 2050 (2017) ☆☆☆☆
Death Race : Anarchy (2018) ☆☆☆☆

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le 12 oct. 2023

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RENGER

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