James Bond doit localiser l’épave d’une frégate appartenant à la Royal Navy tout en déjouant les plans machiavéliques d’un magnat de la presse mondiale qui s’apprête à déclencher une guerre entre deux grandes nations.
Roger Spottiswoode (Un chat pour la vie - 2016) succède à Martin Campbell et nous entraîne dans un film d’action mené tambour battant. On ne s’ennuie pas une seule seconde et ce, dès la scène d’ouverture sur un marché d’armes en Russie, avant de nous embarquer à Hambourg et jusqu’en mer de Chine.
Si l’intrigue peut s’avérer tirée par les cheveux (un mégalomane près à tout pour écrire l’Histoire, dans le seul et unique but de faire vivre ses médias à travers le monde), le film parvient néanmoins à nous tenir en haleine sans réelle difficulté et ce, malgré le fait que quelques éléments du script soient déjà vus et revus, comme cette histoire de vol d’ogive nucléaire qui n’est pas sans rappeler de précédentes adaptations de James Bond, telles que Opération Tonnerre (1965) et son remake Jamais plus jamais (1983), tous les deux avec Sean Connery ou encore L'Espion qui m'aimait (1977) avec Roger Moore.
Côté gadgets, il y en a peu mais ils sont très rentabilisés, notamment le téléphone portable Ericsson 3 en 1 (électrochocs, analyseur d’empreintes digitales & télécommande pour piloter une voiture à distance). Il est amusant de constater que, cette fois-ci, la voiture de James Bond n’est plus un banal prétexte à un placement de marque. Dans le précédent film, la BMW Z3 était évoquée mais on ne la voyait pas en action, tout le contraire ici avec la BMW 750iL (bardée de gadgets et mise à l’honneur à travers une éreintante séquence dans un parking). A noter enfin, l’impressionnant navire furtif doté d’une perforeuse, librement inspiré d’un navire furtif expérimental (le "Sea Shadow").
Demain ne meurt jamais (1997), c’est aussi l’occasion de voir une scène de fusillade au beau milieu des rotatives d’une imprimerie à Hambourg avant d’assister à une course-poursuite entre une moto (là-aussi une BMW, sacrés placements pour la marque allemande) et un hélicoptère à Saïgon. Du côté de la distribution, si l’on s’étonnera de la (courte) présence de Teri Hatcher, on ne pourra que féliciter la présence de la survoltée Michelle Yeoh et du redoutable mais efficace Jonathan Pryce (aux côtés du peroxydé Götz Otto).
Pierce Brosnan rempile une seconde fois et s’avère toujours aussi efficace. Un bon divertissement qui fait amplement le job.
(critique rédigée en 2007, réactualisée en 2022)
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Le cycle 007 avec Pierce Brosnan au complet :
│ GoldenEye (1995) ★★★☆
│ Demain ne meurt jamais (1997) ★★★☆
│ Le monde ne suffit pas (1999) ★★☆☆
│ Meurs un autre jour (2002) ★★☆☆