Du droit à la fin de vie digne
Un paradoxe déshumanisant gouverne ce premier opus de la trilogie Detective Knight : recourir à un acteur physiquement et mentalement diminué – Bruce Willis souffre aujourd’hui de démence – pour...
le 17 mai 2025
Un paradoxe déshumanisant gouverne ce premier opus de la trilogie Detective Knight : recourir à un acteur physiquement et mentalement diminué – Bruce Willis souffre aujourd’hui de démence – pour exploiter son image médiatique tout en le cachant par la mise en scène et le montage. Peu de séquences le concernent à proprement parler, concurrencé par des tunnels de dialogues sous-écrits où cabotinent de piètres comédiens, et quand intervient enfin l’inspecteur James Knight le film semble ne pas assumer son choix mercantile et préfère le divulguer par des artifices grossiers : on le montre de dos, on le floute, on évite tout face caméra. Nous déplorions déjà cette dégradation de l’icone hollywoodienne dans les dernières productions représentant Harrison Ford, ne parvenant plus à monter à cheval – les plans de coupe sont nécessaires dans la série 1923 (Taylor Sheridan, 2022) –, peinant à suivre le rythme imposé par la nature blockbuster des derniers et ratés Captain America (Julius Onah, 2025) et Indiana Jones (James Mangold, 2023). Des arguments en faveur du droit à la fin de vie digne. Un témoignage glaçant du cynisme américain et de la dépendance des artistes qui l’ont sous-estimé.
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le 17 mai 2025
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