Je ne connaissais Abbott et Costello que de noms, maintes fois évoqués dans Seinfeld ou de très nombreuses fois apparaissant dans les pensées de Martin Tupper dans Dream on. C'est dire les idées schématiques que je me faisais des deux bonhommes. Et évidemment c'est jusqu'à maintenant le seul film que j'ai vu d'eux.
Force est de constater que l'enthousiasme du nouveau monde pour ces héros du "slapstick" (si je ne me trompe pas... pas sûr) me laisse perplexe.
Peut-être suis-je tombé sur un de leurs moindres films.
Mais à voir les gags éculés et la platitude des situations comiques, du jeu des acteurs, de la réalisation, etc, je me demande si ces deux accolytes ne sont pas restés au coeur des américains tout bêtement parce qu'ils en ont été gavés tout petit comme moi avec les péplums, westerns, comédies françaises ou les capes-et-épée des après-midi d'été. A force, on s'amourache d'un rien de cette manière. On parvient à avoir de l'indulgence pour l'indigence. En tant que fan de navets en tout genre, je peux comprendre.
Peut-être que mon jugement abrupt se verra ultérieurement modéré avec le visionnement d'autres films d'Abbott et Costello? Mais je crains que ce ne soit avant longtemps. Il me faudra être particulièrement bien luné ce jour-là, tant ce film m'a bien refroidi.
Alligator
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le 26 déc. 2012

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