Nouveau film d’Arnaud Desplechin, que je continue à suivre même si Frère et sœur m’avait laissé mitigé. Sa filmographie reste pour moi inégale, mes préférés étant toujours Un conte de Noël, Trois souvenirs de ma jeunesse et Roubaix, une lumière. Malheureusement, Deux Pianos ne viendra pas s’ajouter à cette liste.
Je me suis plutôt ennuyé tout du long. Comme souvent chez lui, le scénario est extrêmement bavard, pas forcement un défaut, et je n’ai jamais réussi à rentrer dans l’histoire. Ce qui arrive au jeune pianiste m’a laissé assez indifférent, tout comme les personnages secondaires.
Côté interprétation, c’est plutôt correct, mais François Civil peine à me convaincre pleinement. Quant à Nadia Tereszkiewicz, je trouve qu’elle surjoue tout le temps, beaucoup de mal depuis son premier film. Seule Charlotte Rampling tire vraiment son épingle du jeu, comme souvent.
Le film brasse quelques thèmes – l’art, la mémoire, le deuil – mais aucun ne m’a touché, l’émotion ne passe pas, le tout reste trop en surface, sans réelle épaisseur. Bref, pas le meilleur Desplechin, pour ne pas dire un de ses moins réussis.