L'histoire est bien convenue et même un peu niaise. Mais le charme du film n'est pas là.
Audrey Hepburn joue une croqueuse de diamants qui réunit cupidité et innocence, calcul et naïveté. On comprend pourquoi elle jugeait ce rôle comme le plus difficile de sa carrière: un paradoxe vivant. Car tout le film repose sur elle, aidée de la caméra de Blake Edwards et des costumes d'Hubert de Givenchy. Le pauvre George Peppard parait bien fade à côté de sa piquante partenaire qui semble focaliser toute la lumière du studio.
Un réalisateur qui aimait les femmes plantureuses parla un jour de la silhouette androgyne d'Audrey Hepburn. Depuis, des imbéciles (désolé si vous vous sentez visés :-)) répètent ça partout. C'est absurde, comme si la féminité avait quelque chose à voir avec une silhouette plus ou moins charnue, plus ou moins fine.
On peut difficilement parler de la poitrine d'Audrey Hepburn, pourtant elle est et restera un symbole universel de féminité.
Marylin Monroe paraissait une évidence pour ce film, mais Audrey Hepburn a su s'approprier le personnage et lui a donné une classe et une légèreté qui font qu'aujourd'hui il est impossible d'imaginer quelqu'un d'autre dans le rôle.
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