Die Hard 4 : Retour en enfer par Prodigy
Une sombre merde, que dire d'autre. Sans même parler de trahison à la série originale et au personnage de Mc Lane, qui a totalement disparu ici (la tentative de caractériser le héros en début de film est réellement pathétique), c'est un mauvais film d'action, un mauvais blockbuster, un mauvais divertissement, un mauvais film, quoi. Nos ancêtres parlaient de navet, je crois que le terme mérite de revenir à la mode pour des choses de ce calibre. Agité avec ce qu'il faut de cascades et de péripéties (le pseudo yamakasi est le sans doute le seul personnage intéressant et impressionnant du film, d'ailleurs), cette méga daube boursouflée et imbue d'elle-même n'a rien à apporter ni à la mythologie Die Hard (McLane est inexistant), ni au film d'action en général. Et ce ne sont pas les caméos déplaisants uniquement là pour faire la pute auprès du public d'ados du Comic Con qui vont rétablir la balance.
Un produit générique, pénible, et con comme la lune : les communications entières du pays sont coupées mais le guignol de service arrive à joindre l'assistance dépannage à distance avec son téléphone de bagnole, histoire de pouvoir nous coller son moment Oscar © j'en fais des tonnes c'est riglolol. Die Hard 4 est le prototype même du film qui prend ses spectateurs pour des abrutis finis, dopés par le sucre du pop corn, en plein rush de caféine à cause du coca de 3 litres qu'on leur a servi à l'entrée, et donc complètement beurrés des synapses au point de ne pas voir les incohérences du film et le foutage de gueule intégral qu'est ce quatrième Die Hard.
McLane sur l'aile d'un avion de chasse, et pourquoi pas en train de couper un kraken en deux avec une hache, aussi ?