Clémentine et Romane
Dites-lui que je l'aime, c'est le titre d'un beau film de Claude Miller, datant de 1977, dans lequel joue Dominique Laffin, merveilleuse actrice, aussi fragile dans la vie qu'à l'écran, prématurément...
le 31 août 2025
Romane Bohringer est de retour derrière la caméra après ses magnifiques L’Amour flou, film et série.
Toujours dans le registre de l’autofiction, voici Dites-lui que je l’aime, adaptation du livre éponyme de Clémentine Autain, se livrant sans concession sur ses relations compliquées avec sa mère, l'actrice, Dominique Laffin.
Ingénieux duo que celui formé par Romane Bohringer et son co-auteur Gabor Rassov, ne s’attachant pas à l’écueil d’une adaptation mot à mot, mais bien à une fine lecture entre les lignes, sensible et d'une vision nouvelle : celle du lien intangible de l’identification entre une œuvre et son lecteur.
Ce docu-fiction hybride et intime repose sur une originalité paradoxale : celle du parallélisme et de la corrélation entre l’auteure et la réalisatrice. Un regard partagé sur la maternité plurielle : celle du passé et du présent, qui éclaire la complexité du lien familial et de la transmission.
Un film d’une fluidité à saluer, grâce à un savoureux montage soigné, ne se contentant pas de cocher les cases, mais bien de distiller, éveillant notre curiosité du début à la fin.
Dites-lui que je l’aime est une enquête émouvante, une chasse à la femme: celle que l'on cherche, que l'on fuit, que l'on devient.
Créée
le 13 nov. 2025
Critique lue 24 fois
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