Entre mère(s) et fille(s)
Avec cette adaptation du récit homonyme de Clémentine Autain, je pense que nous sommes vraiment dans un film qui divise tellement le sujet est traité d'une manière assez particulière. Effectivement...
Par
le 20 mai 2025
Dites-lui que je l'aime, c'est le titre d'un beau film de Claude Miller, datant de 1977, dans lequel joue Dominique Laffin, merveilleuse actrice, aussi fragile dans la vie qu'à l'écran, prématurément disparue à l'âge de 33 ans. Dites-lui que je l'aime, c'est aussi le titre d'un livre vibrant de sa fille, Clémentine Autain, femme politique que l'on ne présente pas, Dites-lui que je l'aime, c'est enfin et désormais un film réalisé par Romane Bohringer, qui n'est pas qu'une simple adaptation, mais une mise en parallèle troublante avec sa propre histoire, dans sa relation trop courte avec sa mère. Le long métrage entremêle les deux récits, touche quand il fait se rencontrer Clémentine et Romane, mais ne convainc qu'à moitié dans l'utilisation de certains procédés, comme la lecture du livre à voix haute ou la reconstitution de scènes d'enfance. Est-ce incongru de dire que l'une des deux histoires présente plus d'intérêt que l'autre, à savoir celle de Clémentine, à cause de la personnalité de sa mère et de la dimension romanesque et tragique qu'elle coltine ? Il peut y avoir un peu de gêne aussi, eu égard à la part d'intime qui nous est ainsi dévoilée, sans fard. Autre élément, de frustration, cette fois : Richard Bohringer, qui aurait sans doute beaucoup de choses à dire, ne fait que passer, sans prononcer une seule parole. Ce dont on a envie, après la projection de Dites-lui que je l'aime, c'est de revoir le film éponyme de Claude Miller et de partir à la (re)découverte de tous les autres rôles de Dominique Laffin.
Créée
le 31 août 2025
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