Ici se termine ma quête des 20 westerns indispensables, visionnés dans l'ordre chronologique de sortie. Cette quête fut agrémentée de quelques films supplémentaires (19 en réalité).
Et j'avoue qu'avec ce film, la conclusion de ce cycle est plutôt belle.
On retrouve évidemment ici les grandes obsessions de Quentin Tarantino :
- une histoire capillotractée (cette histoire de mandingues)
- des bavardages incessants (ce dîner interminable)
- de la violence complaisamment montrée (ce dénouement sanglant, avec des explosiopns de paquets de faux sang)
- des personnages marquants (Di Caprio ou Johnson en méchant, Waltz en faux méchant / vrai gentil...)
- une musique référencée (Morricone, RZA...)
- des hommages aux films du passé, notamment de série B (évidemment, le western spaghetti)
Etant assez friand de ce réalisateur, je n'ai pas été déçu. Le fond de l'histoire est un peu plus "politique" que d'habitude, puisqu'on parle ici d'esclavagisme, ce que le western hollywoodien, élude conscencieusement jusqu'aux années 90.
Que dire de plus ? Qu'il n'y a pas d'ennui, pas de faux rythme, des moments difficiles et des moments drôles et enfin, des moments jouissifs. Parce que les méchants, évidemment caricaturaux, sont trop méchants et qu'ils meurent salement. Avec la prime à Stephen / Samuel L. Jackson.
On ne mettra pas 10, parce qu'il manque encore quelque chose : le souffle épique et la révolution cinématographique d'Il était une fois dans l'Ouest, le classicisme et le méta-western de l'Homme qui tua Liberty Valance peut-être ?