J'adore Sam Raimi. Il est fortement probable qu'il soit dans mon top 5 de mes réalisateurs préférés (pas numéro 1, j'ai trop d'admiration envers Bong Joon-Ho).

Par conséquent, vous ne vous doutez pas de toute la joie que j'ai ressenti lors de l'annonce de sa place de réalisateur (après Scott Derinkson) au sein du 28ème film du Marvel Cinematic Universe, Doctor Strange in the Multiverse of Madness.

J'ai vu une bonne vingtaine de fois la trilogie Spider-Man (oui, ce sont les films que j'ai le plus vue de ma vie, et que je continue à voir). A vrai dire, je connais les répliques à la fois en vf et en vostfr, mais telle n'est pas le sujet.

Ici, Raimi revient plus de dix ans après sa dernière réalisation dans une production marvellienne, et pas des moindres ! En effet, beaucoup de fans attendaient que ce film soit (tout comme les précédentes oeuvres de la phase 4) un pilotis vers la nouvelle thématique à la mode des films de super-héros : le multivers.

C'est ça ce qu'on appelle le multivers ? Jonathan Cohen, 2022

Par conséquent, beaucoup de personnes se sont mis à imaginer un film dans lequel tout les personnages qu'ils adorent apparaissent (s'en foutant par conséquent de s'il y aurait une nécéssité scénaristique derrière ce choix). Et après la sortie de ce film, je fus certain en le voyant que ces personnes soient déçues.

L'attente tue le film. Moi-même, ou quelqu'un d'autre, 2022.

Car oui, ce film est au contraire basé sur ces deux personnages principaux, Doctor Stephen Strange et Wanda Maximoff (dit Scarlett Witch), tout comme Sam raimi a toujours très bien su le faire dans les films Spider-Man. Dès les premières minutes, on retrouve à la fois l'ambaince horrifico-comique des films Evil Dead et mélodramatique des films Spider-Man qui apporteent ainsi un mélange neuf aux films Marvel sans vie, sans patte artistique, sans existance.

Ce film est rempli d'idées ingénieuse, tentant à chaque plan de surpasser le précédant. Et la patte horrifique est quant à elle assez présente, et bien dosée pour un film de ce genre.

Le film n'est pas dénué de certains défauts brefs, mais la qualité est majoritairement présente !

Pour autant, sa plus grande qualité réside dans la musique de Danny Elfman, qui est une des meilleurs B.O. de film de super-héros tant elle essaie d'agrémanter la beauté visuelle du film.

Maintenant, revenons sur deux choses dans les spoilers :

- Les illuminatis, grand moment de caméos du film, est très intelligent. Je m'explique : si vous voulez prouvez que Wanda est surpuissante, autant prouver qu'elle est plus forte que les Avengers. Mais il nous est impossible de pouvoir les tuer. Alors, seul solution : en créer des nouveaux. Et quitte à en créer, autant se faire plaisir. Et allez qu'on prend Krasinski pour jouer Mr. Fantastic, ou le retour de Black Bolt et Charles Xavier. Leurs morts sont aussi très stylstiques, chacun mourrant à cause de leur pouvoir (ou leur bouclier), permettant à Charles Xavier d'obtenir sa meilleur mort, entre beauté visuelle et horreur spontanée.

- La seconde scène post-générique est géniale. Tout le monde la hait, sauf moi. Référence à Evil Dead, chute humoritqiue, brisage du 4ème mur : oui c'est l'humour qui me fait beaucoup rire.

Enfin bref. Je ne vais en dire plus que les autres critiques qui en disent déjà assez bien. Allez voir ce film, il vaut beaucoup plus le coup que tout les blockbusters sortis cette année (désolé The Batman).

De toute façon, tout le monde savez que ce film allait être génial, avec Sam Raimi derrière,

This is the only way.
Karoussel
9
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le 12 mai 2022

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Karoussel

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