… Non plus… Rien ne fonctionne… Je suis encore un peu perdu…
Peut-être que le passage à l’écriture me décoincera-t-il…
Le message, la bêtise, nos devoirs, la planète…
J’ai été touché.
Notamment par cette fin apocalyptique, avec de furtives (et regrettées) images de ce que le néant engloutira
Je me force à ne pas songer à la posture du cinéaste et à l'efficacité (ou non) de son discours.
Je n’y parviens pas.
Il a mis une femme lamentable à la tête des Etats-Unis, mais … … je ne pense finalement pas (naïf que j’ai pu être) que ce soit pour faire comprendre que ces femmes si merveilleuses et si innocentes, depuis quelques années — plus elles s’ouvrent les entrailles sur la Toile, plus on les fait passer pour des oies blanches ! Même ta timide voisine se fait empapaouter par des Noirs devant la caméra de J&M, Jean-Pierre !!! — peuvent être en réalité de sacrées connasses : c'est plutôt parce qu'il n'a pas assumé le choix d'un président masculin inconséquent qui aurait fait irrémédiablement penser à Trump.
Trop banal.
C'est ainsi une femme, conseillée par son fils, qui fera oublier la Femme aux Vertueux et leur collera Donald sur le neurone. Un petit coup de pute, donc. En outre, ce rôle (Meryl Streep) est trop caricatural ; vraiment…
Et puis, mince, de toute façon, dès le départ, c’est une jeune femme avec le seyant anneau dans le museau — une nana top-cool, quoi — qui incarne la sauveuse potentielle du monde (magnifique Jennifer Lawrence). Future victime de surcroît.
Son petit ami la largue après une prestation TV jugée hystérique. Elle tombera amoureuse... d'un délinquant (Foucault doit se frotter la tige devant cette reconnaissance du voyou).
C'est elle qui découvre la comète, c'est elle qui seconde et finalement épaule un scientifique psychologiquement fragile (10 Caprio).
homme qui va tromper sa femme ! Ce sont des porcs, on vous dit !!!
Le réalisateur pisse bel et bien dans le sens du vent propagandiste.
D’ailleurs, même Kate Blanchet (impeccable, comme à l’accoutumée) est sympathique, malgré son cynisme épouvantable.
Au final, si ce film semble moins capable de faire prendre conscience aux abrutis (qui nourrissent les GAFA, Samsung... et le Star System) de ce qu'ils sont que de leur donner bonne conscience — une fois Don't Loop Up ingurgité.... à peine digéré... ils iront s'engluer à leurs écrans, s'abrutir de jeux vidéo, de séries, d’animes, de mangas… — je me dis quand même que dans la mesure où quelques-uns d'entre eux verront peut-être la lumière de la comète... c’est déjà ça de pris.