Almodovar est un de mes cinéastes préférés. Et qui aime beaucoup châtie beaucoup. Peu inspiré, trop pudique sans doute, Pedro compose un portrait en creux de lui-même un peu déprimant. Beaucoup de drogue, peu d'amour, pas de création. Banderas se promène dans le film comme un spectre (un beau spectre shakespearien mais un spectre quand même). Après Julieta (peut-être son plus beau film) Douleur et gloire réussi un très beau portrait de femme (la mère toujours), mais échoue à émouvoir.
Créée
le 22 nov. 2019
Critique lue 133 fois
D'autres avis sur Douleur et Gloire
Il va m'être difficile d'être objectif pour parler de "Douleur et Gloire", et je préfère donc ne pas me livrer à un exercice critique selon les canons du genre. En effet, j'étais en larmes dès les 5...
Par
le 25 mai 2019
57 j'aime
6
On pourrait penser que le cinéma d'Almodovar est profondément animé par la question du théâtre. Mais ce qui l'intéresse avant tout, c'est le contre-champ vivant qu'une scène propose : la salle. Le...
le 19 mai 2019
34 j'aime
Almodovar nous livre là, encore une fois, un film absolument magnifique et qui a été logiquement récompensé à Cannes (enfin son acteur principal l'a été). Ici il y a tout ce que j'aime chez...
Par
le 10 juil. 2019
24 j'aime
Du même critique
2019, année binaire. Très intéressant de voir que les deux films « coup de poing » de l’année sont Joker et Les Misérables, œuvres presque jumelles dans le discours. Deux films-fables à...
Par
le 24 nov. 2019
1 j'aime
Plus mes amis bobos détestent ce film, plus je l'adore. Il est j'imagine tellement difficile de faire un film positif, un mélodrame joyeux comme celui-là. A l'inverse de ce qu'on a dit, le film est...
Par
le 22 nov. 2019
Manichéen et idiot, Joker restera mon plus gros point d'interrogation 2019. Tout cet enthousisame me stupéfie. Pompade permanente de la Valse des pantins, de Taxi driver et surtout de Fight Club...
Par
le 22 nov. 2019
