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Je suis allé voir ce film en essayant de mettre à coté tout à priori que je pouvais avoir.
Comme vous vous en doutez, ce fut chose difficile, tant les mots Vampire, et Hollywood aujourd'hui sonnent comme un appel à faire n'importe quoi dans les salles obscurs.

Le film démarre plutot bien, avec une approche historique (tout est relatif, ne vous enflammez pas) et plutot honnête du mythe de Dracula. Tout cela pendant une voix off de cinq minutes, qui laisse assez optimiste sur la suite du film.
Puis le film commence reellement et là tout s'emballe.

On s'aperçoit donc que Dracula possède au final un scenario tout à fait standard de la lutte du gentil qui se sacrifie pour sauver sa famille des méchants qui eux veulent juste massacrer des innocents, comme ça, juste pour le plaisir du manichéisme au cinéma.
C'est à grand renfort de paradoxes scenaristiques que les film détruit en quelques dizaines de minutes toute la foi qu'on avait pu mettre dans ce film, comme par exemple, Tywin Lannister, euh... pardon, je veut dire le vampire du pic de la dent cassé qui est piegé dans son antre jusqu'à ce que... rien en fait il est pas piegé vraiment, mais il joue en mode vétéran alors forcément c'est moins facile.
Enfin, viennent les paradoxes temporel qui sont intollerables dans une production de ce calibre (où comment le fils de Vlad se fait kidnapper dans le chateau et se retrouve dans le camp Turc alors même que la femme de Vlad n'as pas eu le temps de finir sa chute libre du haut de la tour). Ces fautes là sont impardonnables dans un film qui se prend au serieux. A ce moment là du film, mon partenaire de galère filmographique et moi nous sommes regardé d'un air blasé.

Pour conclure, ce film respire les bonnes intentions, ça se sent, mais le travail est mal fait que ce soit au niveau de la réalisation, du scenario ou même du casting qui nous fais découvrir des turcs bien blonds comme il faut.
Difficile de considerer ce film comme un nanard sympatique, qui se laisse cependant regarder avec beaucoup de recul, mais le verdict à la sortie du cinéma est sans appel: film raté

Pélic
Aqquar
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le 27 oct. 2014

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Aqquar

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