Bedos Vérité

Attention truc d'époque.

Nous sommes en 1963 et ce (très) gentil pamphlet (co-scénarisé par Simon Messina) s'insurge contre certaines "nouveautés" avec quelques sarcasmes 1/16 louis-philipparesques. On reste néanmoins entre jeunes gens de bonne famille, non mais.

Faut entendre Bedos singer les yéyés (aux 2 génériques) pour se dire que 60 ans plus tard c'est très très loin et lourd(ingue) à la Collaro ou presque.

On passe de sketch en sketch pas tjs bien liés ou cohérents ou rythmés (c'est pas du ciné IT) et avant tout c'est l'occasion de revoir un sacré casting entre ceux qui montent (Bebel, nickel), ceux qui descendent (Signoret, Richard et Perier, impeccables) et ceux qui vont être après (Marielle).

Ca fait truc (humoristique) de Noël télévisuel des 70's et certains personnages datés (Blanche) ou relou (Dufilho) finiront dans les fourches de la bienséance de ceux qui savent.

Y'a aussi quelques icones féminines de l'époque pas tjs convaincantes ou juste en pilote automatique pour cette émission de variétés (pardon ce film).

Donc à voir pour 2-3 trucs dont Bebel le légionnaire blaz rapidement et retrouver le nom des autres ou croiser Monica Vitti, échappée de l'abstraction antonionienne dix ans avant sa période comédie (que je vous conseille vivement).

A l'époque, Risi tournait "Le Fanfaron" et quelques autres.

Je dis ça, je dis rien.