Un episode rallongé, rien de plus...

Je me passe du contexte de la sortie japonaise. Dragon Ball et moi, nous avons eu une histoire passionnelle jusqu’à la fin de mon adolescence. J’ai abandonné Son Goku et sa bande quand la Toei a repris en main les histoires et la suite de l’œuvre de Toriyama. Dragon Ball GT, etc.. très peu pour moi, je me suis senti trahi. Je n’ai même pas vu les films sortis ces dernières années et disponibles sur Netflix.

C’est donc avec curiosité que je voyais apparaître sur les TGV Ouigo, en habillage des gares et même la deco de mon cinéma aux couleurs de Dragon Ball Super : Broly. J’ai senti une certaine effervescence autour de cette sortie. Quelques mois auparavant Dragon Ball Fighterz a même réussi à me faire replonger direct dans l’univers de l’anime. Véritable réussite en passant !

On s’est donc motivé avec un pote pour le voir sur toile avec les effets sonores qui vont bien. Au cinéma quoi. Avec mes yeux d’adultes et mes souvenirs d’enfance. Et là : ... grosse déception. Les génériques ne sont pas travaillés, les dessins loin d’être fins , voire même grossiers dès que la caméra s’éloigne un peu. L’utilisation de la 3D nous fait croire qu’on est aux débuts des années 2000 tellement elle est mal intégrée...
L’histoire est juste un prétexte pour de la grosse baston mais ça on a un peu l’habitude. La baston, parlons-en, dure 27 minutes à entendre des « aaaaaaaahhhhhh » dans tous les tons possibles, tout comme la couleur de cheveux de nos guerriers. Si vous avez déjà vu le 1er Broly, celui ci n’a rien à voir. C’est un reboot !
Ça part de la période de la planète Végéta, avec la naissance des 3 guerriers, puis un super avance rapide jusqu’à « nos jours » et le retour de Freezer sur terre. Je n’en dis pas plus pour garder le peu d’intrigue du film.

La Toeï ne s’est donc pas foulée. Là où j’attendais un minimum d’efforts et de soin pour un passage ciné, Dragon Ball Super : Broly n’est qu’une version longue d’un épisode télé comblé de fan services. Au vu de ce que la franchise rapporte en produits dérivés et autres, on pouvait s’attendre à un budget de production en conséquences. En France, les producteurs ont mis le paquet sur le plan Marketing, que je tiens à saluer. Lors de ma séance il y avait des goodies cachés dans 7 boules de cristal disséminées sous des sièges. C’était cool !

Peut être que mes attentes étaient trop élevées par rapport aux souvenirs qu’il me restait, mais j’étais déçu en sortant.