Drive, ça fait partie de la loooongue liste des films mythiques que, à quatorze ans, je n'avais encore pas vu (Fight Club, Inception, j'arrive). Je me suis lancée dedans sans trop d'attentes parce que, même si je n'avais vu que du bien, je n'en espérais pas trop non plus.
Premièrement,
Les raisons pour lesquelles j'ai regardé Drive : Oscar Isaac, la BO.
Les raisons pour lesquelles j'ai aimé Drive : Oscar Isaac, la BO et tout le reste.
Les réalisateurs ne se sont pas foutus du nous : ce film est bien fait. Mais genre très bien. La lumière, très maîtrisée, donne un cashé très particulier et très agréable au film, avec ces tendances bleus, vert, et parfois jouant sur les ombres pour mieux nous plonger. Les scènes d'actions, scénarisés à la perfection, sont plaisantes à regarder. Les acteurs sont bons, très bons (Isaac putain) et, même s'il n'a que très peu de dialogues, Ryan Gosling sait tirer son épingle du jeu avec une palette d'émotion dans le regard (il le fallait bien, il doit avoir trois minutes de dialogues à tout claquer).
On pourra reprocher au film quelques longueurs inévitables mais oubliables et la disparition subite de Benicio dans la deuxième partie du film, dommage car il était bien attachant ce gosse, et il aurait pu apporter pas mal d'enjeux.
Le film n'est pas très long (1h40) pour une bête apportant autant de questions qui, pour quelques unes, restent sans réponses (bah pourquoi le Driver (qui n'a pas de nom, merde, il parle si peu en même temps) il est Driver ? Il a pourtant un métier, même deux, alors pourquoi il trempe dans de pareilles magouilles ?).
Mais Drive est un très bon film, violent comme il le faut, glauque comme il le faut, jouissif comme il le faut, où tout est cadré au millimètre pour un résultat à la pointe de la perfection et un visionnage très plaisant.