« Libérez le chien! -Champomy d’abord! »

(Micro critique flash)

Moué , c’est grosso-merdo 4 profs quarantenaires sages et rangés qui décident délibérément de devenir alcooliques parce que sans alcool, la fête est moins folle. Pas convaincu du message latent (vous vous faites chier dans vos vies? C’est que vous ne buvez pas assez!),

Niveau réalisation, est-ce que ça valait toutes ces récompenses? Pas sûr, on va mettre ça sur le dos de la pandémie. Le film se veut subversif et le rythme lancinant très européen a pu charmer le jury des Oscars, mais bon, y a rien de ouf (même le final dont on entend parler sans cesse est assez quelconque). Couplé à ça des panneaux noirs avec des textes austères au possible (genre du times new roman) pour démultiplier (inutilement) la sensation de film d'auteur.

Niveau ost, la chanson du film est plutôt sympa, identifiable et mémorable, ça, oui (ca me fait énormément penser à autre chose, mais impossible de remettre le doigt dessus). Les gens parleront encore de LA musique de Drunk dans 10 ou 15 ans et cela ne m'étonnerait pas vraiment (n'ayant plus de TV, je ne peux que supputer) qu'elle ait déjà tourné jusqu'au dégoût dans une ou deux pub.

Enfin, niveau doublage, on ressent la tentative de surfer sur la tendance Kojima et death stranding: Madds Mikkelsen dans le rôle titre (avec sa voix officielle, comme dans le jeu), et l’un de ses potes a la voix officielle de Norman Reedus (personnage principal de Death stranding)

Bref, y a un peu dans ce Drunk une vibe Artsy prétentieuse à la Joker à laquelle je n’adhère pas spécialement. Ça fait clairement film qu'un acteur devenu bankable pourrait choisir après avoir enchainé 2-3 blockbusters, Genre Docteur Strange et Rogue One, pour conserver une aura d'artiste, de performer. Vaguement dans le même esprit, j'ai largement été plus touché par Captain Fantastic (dont le message est en + bien plus pertinent).