Ce long métrage marque le début de carrière de Steven Spielberg, qui n'est pas sorti au cinéma, car il s'agit là d'un téléfilm, ce qui renforce encore plus sa performance, disposant d'un budget et d'un casting forcément plus "limités".
On aperçoit déjà des thèmes qui seront abordés dans les Dents de la mer quelques années plus tard.
Une angoisse palpable dès les premiers plans du film, une ambiance sonore sans musique continue, qui met le spectateur à la place du pauvre Dennis Weaver, qui va en baver pendant 85 minutes.
Mad Max sortira 8 ans plus tard, et George Miller a déjà un concurrent de poids en face de lui, et il faudra attendre le second épisode afin de voir une course poursuite digne de ce nom.
La force de l'histoire réside également dans le fait que le dénouement reste très flou jusqu'à la dernière scène, qui ne manquera pas de vous tenir en haleine.
D'autre part l'alternance de plans entre les accélérations du camion et le front de Weaver ruisselant de sueur donnent une impression de vitesse et de danger affolante, qui part d'une situation de circulation tout à fait normale.
Quelques longueurs, notamment dans la scène du restaurant, qui ont tendance à donner l'envie de regarder l'heure.
Mais croyez-moi, vous ne prendrez plus l'autoroute de la même façon...