Comme depuis le premier opus, nous suivons la destinée extraordinaire du courageux Paul Atréides qui tâche avec les Fremens, son groupe d'accueil, de perturber les activités lucratives de la sombre maison Harkonnen.
Les opérations des guerriers du désert sont si efficaces que les combattants chauves se doivent d'effectuer des missions simples à dire, mais complexe à réaliser : éliminer tous les Fremens sur leur terrain et plus particulièrement le leader de ses derniers, Muad-Dib qui n'est autre que le rescapé de la famille royale des Atréides.
S'en suit une lutte de pouvoir sans relâche entre les deux maisons cités entraînant dans son sillage l'implication de tous les clans de la galaxie.
Les jeux politiques du second Dune, qui ne sont pas sans rappeler ceux de notre époque, nous amène à une réflexion approfondie sur le monde qui nous entoure.
Et au-delà de la politique, les enjeux écologiques, les valeurs humaines, les dilemmes personnels mêlés aux emotions, sont les autres sujets qui apparaissent dans le film. Sur le fond, il y a donc de quoi se mettre sous la dent.
Pour ce qui est de la forme, le réalisateur Denis Villeneuve nous montre une fois de plus qu'il sait manier une caméra, les angles pris pour nous exposer certaines scènes, nous montrer des paysages infinis aussi dystopiques qu'oniriques, accorde une valeur ajoutée déterminante au long-métrage.
Le travail de composition musicale élaboré par Hanz Zimmer et lui aussi un facteur clé quant à la plongée du spectateur dans l'histoire.
Côté acteurs, tout le monde est crédible pas de soucis à ce niveau.
Je recommande fortement le visionnage de ce long-métrage métrage de deux heures quarante-cinq à la qualité si bonne que l'on ne voit pas le temps passer.