L'ambitieux premier volet était tout orienté vers la suite. On avait alors salué casting, costumes, décors, direction d'acteurs et le soin porté aux détails et à l'image. On avait également loué la délicatesse du réalisateur dans le savant équilibre qu'il avait su orchestrer entre nécessaire avancée du récit et salutaires stases réflexives. Dans cette deuxième partie venant clore le 1er tome, on peut saluer les mêmes éléments à ceci prêt que l'équilibre y est moins réussi. Certes des touches de "Dune : Messiah" sont savamment distillées pour que Paul soit vraiment un anti-héros mais la musique d'Hans Zimmer omniprésente et sursignifiante n'aide en rien. L'adaptation est peut-être parfois trop littérale (peut-on en faire le reproche?) mais le spectacle est là. Rebecca Ferguson est à tomber. Autant ne pas bouder notre plaisir.