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Ashes to ashes
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Contemplation d'un vide coloré
Gaspard Noé est un technicien de fou. Enter the void est propre. Limite trop. Les images sont complètement hypnotisantes. Elles sont belles, aériennes, colorées... Enter the void est un tripe de 2h30 qui fait planer et qui déconnecte de la réalité. Mais au-delà de ça, qu'est ce qu'on a? Un vide glacial. Un scénario d'une pauvreté affligeante. D'un ennui presque total. Le rythme très lent n'est pas la cause de cette frustration. Ni le côté voyeur et malsain. Non, ça, c'était plutôt une bonne idée. Je pense et je trouve que l'histoire est mal exploitée. D'accord, on a compris que Noé kiffait les plans tordus et les mouvements de caméra étranges. Mais n'en n'oubliez pas l'histoire, cher ami! La profondeur de l'histoire! Profondeur qui manque cruellement. J'ai payé pour voir un film, pas une vidéo d'arts et d'essais. J'en suis ressortie à la fois épuisée par cette vague de lumières et d'effets mais aussi frustrée par le manque de travaille sur le scénario. Ou alors j'ai rien pigé niveau interprétation. Bref, Enter the void n'en reste pas moins époustouflant pour les mirettes. A revoir, oinje au bec!
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le 6 déc. 2012
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